Les critiques de livres et de séries fantastiques de realwilddoll

Viens de finir de visionner sur Alloshow le 18 ou 19 ème épisode de la saison 3, et me suis surprise à rire toute seule  et être un brin hystérique devant les histoires d’amour… bizarre bizarre, je dois dire qu’il m’a quand même fallu deux ou trois pénibles tentatives pour accrocher…  quasiment zappé la saison 1- que j’avais trouvée trop clichée- dans le sens cliché à bailler d’ennui, pas bon vieux  déjà vu dans lequel on aime s’enfoncer et se rouler encore et encore.

Saison 2, c’est mieux, on s’y fait, on commence à sintéresser aux histoires, les mecs sont de moins en moins moches, on oublie que les filles sont anorexiques pour les trouver de plus en plus fascinantes…  bref ça commence à faire son petit effet, on rêve, on aimerait bien nous aussi (re)vivre ces années lycée de la jeunesse dorée et faussement dépravée de beverly hills…

Mi-saison 2 jusqu'à fin saison 3 : j’avoue une sérieuse naissance d’addiction… ben oui, finalement 90210 est franchement une bonne petite série comme on les aime.  Sur fond de sujet d’actu pour lycéen un brin moralisateur ( le sexe, la drogue, l’argent, la célébrité, les sectes,le viol, l’homosexualité,les relations, le mal-être) on retrouve dans cette série,  des intrigues drôles,rafraichissantes  et de mieux en mieux menées.  Niveau personnages, il y en a pour tous les goûts,  et chacun peut s’identifier ou se laisser aller à fantasmer.

À mentionner : la présence d’ Annalyne mc cord ( naomi dans la série) qui est particulièrement sublime. Ma boule de cristal me souffle que c’est une actrice à suivre…

Série à voir  si :

-          Vous adorez  gossip girl et/ou si vous regrettez melrose place, beverly hills première génération…

-          Vous aimez les films girly type le diable s’habille en prada,  Mean girls, miss populaire, cluelless, never been kissed, etc

-          Vous avez envi de vous détendre et d’échapper à un quotidien pas suffissament glamour et superficiel à votre goût.

 Ouh ça sent le roussi pour Zoey… désignée à la fin du tome 1 comme nouvelle dirigeante du petit gang ultra élitiste des filles de la nuit, prête au début du tome 2 à assumer avec sa gentillesse, son intelligence et son intégrité habituelles ses nouvelles responsabilités,  enfin petite amie officielle du plus que canon Erik Night,  Zoey a toutes les cartes en main pour démarrer  ce tome 2 en beauté…

Mais dès les premières pages, on est angoissé pour et avec elle. La grande prêtresse et directrice de l’école, Neferet, serait-elle une méchante cachée ?  Vu la manière atroce dont elle traite notre Aphrodite déchue, on se pose comme Zoey la question.

Qu’est-ce qui se passe dans ce tome 2 ?  Notre petite Zoey évolue , flirte avec différents garçons tous plus craquants les uns que les autres, assure grave en tant que nouvelle boss des filles de la nuit,  se laisse aller à sa soif de sang,  trouve le temps d’être toujours aussi adorable avec ses amis…. Là j’ai bien envie de verser une petite larme…  mais je ne vous dirai rien, la fin du 2 est trop triste et franchement surprenante en considérant que c’est un livre qui touche majoritairement les ados.  Et puis, bien sûr,  bien sûr, d’un autre côté l’intrigue avance et se corse puisque Neferet est une méchante !!! Comment diable Zoey va-t-elle s’en sortir dans le tome 3 ? J’achète la suite et je vous raconte….

Totalement fan !  Les Damnés rendraient-ils les Vampires obsolètes ? En tous cas, ce bouquin révolutionne mon underworld.  Exit les crocs  et  la terreur du jour, nous voila plongés dans le monde des Damnés- des pouvoirs magiques aussi cool que ceux des vampires et autres sorcières,  une apparence humaine, une force surhumaine et pas de limites…

J’ai acheté le bouquin sur le net sans trop y croire, le premier chapitre en ligne m’avait moyennement convaincue mais quand même suffisamment interpellée.  Et puis… je suis tombée amoureuse.

 C’est cru et romantique à la fois,  c’est drôle, c’est triste et sombre  parfois, entraînant et chaud de chez chaud mes amis. On commence, on rentre doucement dans l’histoire, le  début choque un peu- un brin trop agressif pour moi- et puis on est accro, emporté par le fil de l’histoire.

L’accroche ? Bon ben les bons vieux clichés habituels, une jeune fille ( Cristalle) qui ne se doute de rien- ben voyons- se fait enlever et emmener sur une île dans un palais fantastique. Elle apprend alors qu’elle est une Damnée  ( pouvoirs magiques et compagnie)  et pas des moindres puisqu’elle est la fille du Tout Puissant en personne, le chef  des Damnés.  Elle est destinée à devenir un jour Toute Puissante elle-même et doit apprendre à maîtriser ses pouvoirs magiques.   Comme de bien entendu, certains membres de la secte des Damnés sont méchants et veulent la tuer pour prendre sa place, ses pouvoirs  et blablabla…   Cristalle, une fois affranchie sur son identité,  part vivre à Paris avec sa petite bande et garde rapprochée de Damnées ( les Chevalières) qui ont pour mission de la former , de la  protéger  et de combattre en même temps les forces du Mal ( les méchants Damnés, vous suivez toujours ?).

Déjà vu ? Et ben non.  Ça secoue, je vous dis.  Du Buffy  version cul, du True Blood en plus romantique, c’est creusé, c’est complexe, c’est tordu et trouble tout en respectant les éternels bases du fantastique : le triangle amoureux ( Dimitri/ Cristalle/Falada) , un deuxième triangle amoureux ( Cristalle/ Falada/ Glory) , de l’amitié style série d’avant ( Charmed, Dawson…)  un petit côté underground et cool à la Poppy Z Brite ( les héros boivent, fument, couchent et se plantent des couteaux dans le dos à tout bout de champ) , une intrigue digne d’un bon thriller…

On est addict : à la passion qui bouffe Cristalle et Dimitri….  on a peur pour elle quand il la traque,  on vibre quand ils se tournent autour, on atteint l’orgasme quand ils couchent enfin ensemble ( spécial award pour les plus torrides  scènes de sexe jamais écrites dans un roman)

On est touché : par la relation Cristalle/ Tout Puissant ( son père),  par le suicide de Sybill , par la solitude de Cristalle, par sa rupture ( amicale) finale  avec Cornelia.

Bref, pour le Secret des Damnés, comme pour Buffy contre les Vampires, c’est tout un monde à découvrir. Si vous aimez l’Urban F et  la bit lit, si vous aimez les histoires d’amour, si vous rêvez de  voir vos héros s’envoyer sauvagement en l’air, vous êtes bon pour être accro  et  attendre fébrilement le tome 2 et le reste. C’est le petit bémol de cette histoire, il n’y a pas encore la suite à disposition, et ça va être un peu lourd de patienter.

Mais bon, on est  Damné ou on ne l’est pas.

xoxo

Your realdamneddoll.

Total trip girly…. Les amis, nous sommes en plein dans la  chick lit. 

Le pitch : c’est l’histoire d’une bande d’ados puis de jeunes adultes  ultra privilégiés de Manhattan ( du lycée à la fac) qui,  non contents d’être richissimes , canons, jeunes  et habillés à faire pleurer d’envie Kate Moss  et toutes les fashionistas de la planète, passent leur vie à se créer des problèmes. ( drogues, alcools, sexe, fugues, tentatives de suicide,  ragots, coups bas, problèmes judiciaires , mensonges, et j’en passe).

C’est tout simplement génial et jouissif. On adore les voir s’entretuer pour  des raisons – qui nous pauvres lambdas- ne nous auraient même pas effleuré. D’appart de rêve en lycées huppés en passant par les soirées mondaines, nos héros  se plantent des haches dans le dos, enterrent la hache de guerre puis recommencent encore et encore.

On remarque les deux ravissantes héroïnes : Serena, la blonde flamboyante, qui, à travers une vie débridée de princesse perdue, semble rechercher une certaine forme de pureté ( qu’elle ne trouve jamais)  et la divine , classique et classy Blair, qui sous ses dehors de pimbêche numéro 1 de Manhattan n’est pas si mauvaise que ça et même très attachante.

Au milieu d’un petit tas de couples, qui se croisent, se décroisent et se recroisent, se détache le couple phare de la série : Blair et Chuck. A noter dans ma liste de couples mythiques ;  films, séries et romans confondus.

Mon conseil pour Gossip Girl ( la série) ; ne regardez pas un épisode de temps en temps.  La magie/ l’addiction n’opère pas vraiment de cette manière.  Il faut avaler au moins quatre, cinq épisodes à la suite pour se faire avoir.  Si, si vous allez voir, ça marche et après on ne s’en passe plus !

Pour commencer, Jessica Alba est l’héroïne. Ça ne vous suffit pas ?  Allo !!! La bombe de « Sin City » pour les plus intellos, la bombe de « Bleu d'enfer »  et des « Quatre fantastiques » pour  les  moins intellos. Enfin… soyons clair, rien que regarder sur votre écran cette fille suffit à vous fasciner. En plus, elle joue bien. En plus, la série est grandiose. En plus, c’est quand même - excusez du peu, James Cameron, qui en est le créateur (pour ceux qui vivent sur une autre planète Cf : Titanic, Avatar, pour ne citer que ces films-là).

Le synopsis : Max (Jessica Alba) est une arme humaine, modifiée génétiquement pour avoir des facultés extraordinaires et être un soldat parfait et surhumain. Elle a grandi et a été entrainée au combat avec des enfants semblables à elle (les X-5) dans un camp militaire secret (Manticore). Une douzaine de ces enfants (dont Max) parviennent à s’enfuir de Manticore et disparaissent dans la nature… Dix ans plus tard, Max vit à Seattle dans un monde post-apocalyptique. Une impulsion électromagnétique a ravagé les États-Unis et laissé les villes à l’état de ruine.  Max se cache sous un emploi de coursière le jour et cambriole des appartements et maisons de luxe la nuit, afin de pouvoir payer un détective privé censé l’aider à retrouver discrètement ses frères et sœurs (X-5) évadés de Manticore. Une nuit, en cambriolant un appartement, la jeune femme fait la rencontre de Logan, l’homme qui se cache sous le nom du Veilleur, un pirate informatique et cyber-journaliste qui révèle à la population la corruption et les magouilles des politiciens. Logan propose à Max une association…

Une seule chose à déclarer : Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi cette incroyable et génialissime série n’a que deux saisons ??!!!

Tous les personnages déchirent, les décors, l’univers est grandiose, l’histoire est entrainante, riche, creusée et intelligente.

On adore, Max avec sa personnalité à la fois sensible, maligne, brute, sauvage et écorchée, sa délirante meilleure copine gay : Original Cindy et le particulièrement séduisant et brillant Logan.

L’histoire d’amour entre Max et Logan vous tient en haleine du début à la fin. Applaudissement aux scénaristes qui ont mis, suite à un accident, Logan en fauteuil roulant dès l’épisode 1,  justifiant par là le petit jeu du « fuis-moi, je te suis » auquel se livre le couple de héros. Intéressant et osé aussi de faire ainsi de l’héroïne, le véritable et unique « gros bras » de sa bande de proches.  On remarque en effet, que contrairement à « Buffy », « Charmed », « True Blood », etc,  Max, n’a pas ou seulement épisodiquement, d’amants, d’amis ou de compagnons capables de lui tenir la dragée haute, question puissance.

Bien sur, l’apparition de ses frères et sœur X-5 puis des X-7 (même genre, en encore plus développés et redoutables) et enfin des autres créatures libérées de Manticore par Max, me contredit légèrement.  Mais j’évoque ici le principe. Enfin, en clair et en résumé, c’est une des meilleures séries du style, passionante à creuser, fantastique à regarder.

 Deux saisons seulement malheureusement, mais à dévorer absolument !

Gossip girl sauce vampirique, ça vous tente ? Cette saga est faite pour vous. Pimbêches de Manhattan, soirées branchées, tables VIP, fringues griffées, bande des cools Vs. bande des nuls, le beau mec du lycée qui craque pour l’héroïne…. Qui se révèle être une novice vampire tout comme les stars de son bahut de luxe.

Le vampirisme assaisonne les petites guerres à la Blair et Serena afin de savoir qui sera la plus belle tête d’affiche de la dernière pub à la mode,  qui gagnera et retiendra le cœur du prince charmant….

Après, ce livre reste pour les plus jeunes, ou celles qui ont envie de redevenir ado le temps d’une lecture (un peu comme la Maison de la Nuit).  Mais tout comme la Maison de la Nuit, qui pour moi est à classer dans la même gamme, on ne se lasse pas de lire ce style de bouquin quand on aime la bit/chick lit.  L’intrigue est bien ficelée, l’écriture plus qu’agréable, les personnages drôles, charmants et attachants.  On a envie de connaître la suite. Le Tome 2 est sans aucun doute dans ma liste de bouquin à acheter.

Un des bouquins du genre le plus « cool » que j’ai lus depuis longtemps. Mon cœur penche habituellement plutôt du côté des Vampires que des Loups-garous,  mais pour le coup je marche à fond.

Kitty est une jeune femme récemment transformée en loup-garou et appartenant à une meute, qui anime également une émission de radio. Un soir, elle parle à la radio du surnaturel avec ses auditeurs sans pour autant révéler sa nature et… c’est l’explosion, son émission devient peu à peu célèbre et Kitty, le Pape en matière de questionnements surnaturels. Mais sa nouvelle notoriété déplait au chef de sa meute ainsi qu’à la communauté vampirique… Kitty tient bon et se bat pour garder son émission en dépit des risques et des menaces de mort.

La vision d’une « meute » de loups-garous dépeinte dans le livre et la façon dont Kitty gère sa condition de louve et sa position inférieure au sein de la meute, changent de tous les clichés qu’on a pu lire et est tout à fait fascinante et passionnante, d’une manière quasi zoologique.

On sent que l’écrivain s’est véritablement penché sur la vie des animaux, leurs comportements et leur hiérarchie, pour insuffler du réalisme à la bande de loups garous de Kitty. Lorsqu’ils se transforment, ils agissent réellement comme des loups.  Rien de joli - joli à tout ça, Kitty, est une femelle omega, soumise à son chef de meute, amoureuse de lui (en tant que louve), elle ne défie par les autres loups, recherche leur attention, leur approbation et leur affection.

Pourtant à l’état d’humaine, Kitty, est une jeune femme tout à fait normale dont le caractère,  affaibli par la position de dominée de la jeune louve, s’affirme au fil des pages. Grâce à l’émission de radio, la part humaine de Kitty finit par prendre le pas sur la louve et elle se rebelle.

C’est bien écrit, c’est rythmé et original, on s’attache énormément à l’héroïne, on la comprend, on se met dans sa peau, on a envie de suivre son évolution et son affirmation, jusqu’au bout.

Un livre à lire, une saga à suivre !

Euh… ce ne serait pas un peu une mormone qui a écrit ça ? Ah bah oui en fait, je confirme. Couvertures de livres sublimes, affiches de films irrésistibles… mais, n’en déplaise aux fans hystériques de Robert Pattinsoooooooooonnnnnnnnnn!!!!!!!!!!!! (Aïe, je me suis  bousillé une corde vocale là) c’est plat, plat, plat…

J’ai lu le premier livre, j’ai fini par voir les films à reculons - critiques + marketing forcené + copines qui finissent par parvenir à vous trainer là dedans oblige… bon d’accord à la longue on se laisse doucement prendre au jeu… mais vraiment doucement et puis c’est toujours pratique si jamais vous vous endormez une demi-heure au milieu du film, vous n’aurez rien loupé et vous comprendrez toujours l’intrigue…

Parlons-en de l’intrigue justement : c’est une fille (Bella) renfermée et timide (donc profonde, brunette et jolie/discrète - suivez la logique, bon sang !) qui débarque dans le lycée d’un bled paumé (beau décor cela dit) pour vivre avec son papa et qui - oh surprise ! - tombe sous le charme d’un beau et mystérieux jeune homme (Edward) et - oh surprise ! - ce jeune homme est un vampire.  Mais Edward n’est pas n’importe quel vampire : 1/ il brille, il étincèle au soleil avec l’éclat d’une starlette ayant forcé sur la crème pour le corps pailleté, 2/ il mange sain comme tout bon jeune homme moderne et écolo-bio qui se respecte (comprenez par là qu’il ne boit pas de sang humain), 3/ il porte sa copine façon petit singe accroché dans le dos pour gambader à une vitesse surhumaine à travers bois, 4/ il roule très vite avec sa voiture quand il n’est pas content – on sait : c’est maaalll de dépasser les limites de vitesse sur la route, mais aussi sa petite amie venait de manquer de se faire agressée, il fallait bien qu’il exprime sa rage, le pauvre.

Bon bref, donc Bella et Edward se tournicotent péniblement autour, se roulent un pelle timide de temps à autre, sortent ensemble, se larguent (parce qu’ils sont torturés et profonds et aussi parce que c’est mieux pour garder la distance sur plusieurs tomes quand le reste de l’histoire tient sur un ticket de métro), se remettent ensemble… tout ça dans les larmes passionnées, l’amour pur et la romantique douleur….

Et ils sont où les méchants ? Il faut bien un peu d’adrénaline tout de même. Bon, pour tout vous dire, les méchants prennent leur temps, mais ils se pointent tout de même vers la fin, juste histoire de, montrent le bout de leurs crocs sans grande conviction et se font méchamment rembarrer en deux temps trois mouvements et cinq secondes de suspense (Ouf, on a failli avoir peur). Mais ce n’est pas grave, ils reviendront au tome/film 2.  Enfin pas trop non plus, on est dans le « Roméo et Juliette » puceaux vampiriques ici, pas dans un film de Tarantino non plus les gars…

Et bien moi, j’ai aimé. Je crois que je suis la seule critique positive du net à l’heure actuelle. Apparemment et après visite de blogs et forums, tout le monde trouve la série plate, vue, revue, bancale, ratée… en plus, elle a été annulée après la saison 1 (13 épisodes).  Pourtant, je vous assure, je n’ai pas fumé avant de regarder.

Basée sur le génial film culte « Les sorcières d’Eastwick » (lui-même tiré d’un roman), l’histoire se passe dans la petite ville puritaine d’Eastwick, au passé chargé de mysticisme. Trois femmes, une artiste ( Roxie) , une mère de famille infirmière ( Kat ) et une journaliste ( Joanna), deviennent amies et se rendent compte qu’elles possèdent des pouvoirs magiques. Elles sont toutes trois guidées dans la découverte d’elles-mêmes et de leurs pouvoirs par un mystérieux et riche étranger qui vient d’arriver à Eastwick (Daryl Van Horne).

D’abord, quel beau casting !  Les trois femmes sont juste sublimes, ainsi que l’acteur qui joue Daryl (un croisement entre Mr Big de «Sex and the City » et de Jack Nicholson dans le film). Franchement ça fait du bien de suivre les aventures d’acteurs tous plus canons les uns que les autres (ça devient rare dans les séries récentes). Ensuite, tout est vraiment joli, jusqu’aux décors. C’est ce qui m’a le plus marquée au départ… c’est rafraîchissant, c’est agréable, ça change de l’ambiance métro.

Ok, l’histoire n’est pas originale, mais quel bonheur de retrouver un « Charmed » modernisé avec une intrigue qui nous tient gentiment en haleine sans trop nous stresser non plus, de suivre l’évolution des personnages principaux et de découvrir avec eux l’étendue de leurs pouvoirs…

Pouvoirs magiques carrément cools d’ailleurs. La journaliste est capable de contrôler n’importe quel homme rien qu’en le regardant dans les yeux et en lui ordonnant de faire ses quatre volontés, l’artiste est voyante (d’une façon très très chouette et flippante comme on l’aime) et la mère de famille contrôle la nature. (Cf : la scène incroyable ou elle fait l’amour avec son mari dans une piscine :  elle est excitée, à tel point que l’eau devient bouillante comme celle d‘un jacuzzi, elle se dispute avec son mec, et pof l’eau se change en glace et manque de les tuer tous les deux).

Au fil de la première et unique (snif !) saison, les pouvoirs de ces dames évoluent et l’intrigue s’intensifie. On s’attache énormément…. Dommage que ça ne continue pas parce qu’on en veut vraiment plus, et d’un point de vue personnel j’aurais bien fait de la série « Eastwick » mon rendez-vous quotidien avec  Allowshowtv…. Faute de, ça m’a sacrément donné envie de refaire des rituels de magie foireux avec mes copines, comme à treize ans…. Eh oui, « Eastwick » réveille l’apprentie/fausse sorcière qui sommeille en vous !

Encore une fois Joss Whedon, le créateur de Buffy nous prouve son génie avec cette fascinante série à mi-chemin entre Dark Angel et Matrix. Malheureusement, l’audience ne suit pas… et la série s’arrête au bout de deux saisons… Pourquoi ?

La DollHouse est un organisme secret situé à Los Angeles et contrôlé par un grand groupe du nom de Rossum. Dans cette DollHouse, des personnes comme vous et moi voient leur personnalité, leur identité et leur mémoire effacées afin de devenir de parfaites "doll" : des poupées humaines destinées à remplir les demandes de riches clients. Une fois la personnalité effacée , il est possible d’implanter de nouvelles personnalités au choix à ces poupées. Elle pourront alors devenir la parfaite petite amie d’un soir, mercenaire, tueur en série, négociateur d’otage, votre époux décédé… bref, tout et n’importe quoi en fonction de ce que désire le client…

Concept passionnant qui permet un renouvellement continuel de l’intrigue. Bien évidemment, une de ces poupées "Echo", commence à se souvenir des précédentes personnalités qu’elle a endossées au cours de ses diverses missions et à se constituer une personnalité propre, ce qui permet dans un deuxième temps de donner continuité et profondeur à l’histoire.

Alors, me direz-vous, qu’est-ce qui ne fonctionne pas ?  Les premiers épisodes de la saison 1 sont un peu lourds, pas assez creusés et ne suscitent que peu d’émotions… bref, la série est longue à démarrer. Bien dommage, car on accroche sérieusement à partir du dernier tiers de la saison 1. Les personnages deviennent peu à peu attachants, l’intrigue plus trouble et plus mystérieuse (la Doll House cacherait-elle un but plus inquiétant ?)

La saison 2 est prenante, on en apprend davantage sur la mythologie de la Doll House, sur l’histoire des personnages, les relations interpersonnelles se développent et les retournements de l’intrigue sont surprenants et très intéressants.  Et comme dans Buffy et Angel on retrouve l’humour et la sensibilité d’un Joss Whedon qui nous fait du  pur Joss Whedon (mais qui s’en plaint ?)

A noter :

-petit clin d’œil à aux épisodes d’Angel et de Buffy ou les protagonistes perdent tous la mémoire.

- chapeau bas pour l’épisode où la doll "Echo" infiltre une secte religieuse et se voit implantée la personnalité d’une fervente croyante aveugle dont les yeux servent de caméra cachée à la police.

- les derniers épisodes et leurs décors apocalyptiques sont tous simplement à couper le souffle.

- la musique n’est pas terrible.

Mon avis : Pourquoi ça n’a pas suffisamment marché ? Difficile à dire, il a tous les ingrédients qu’il faut dans cette série, plus la griffe du maître Joss Whedon (vous l’aurez compris je fais partie de ces adeptes) et pourtant… même si j’ai beaucoup aimé et suivi avec attention DollHouse, il manque ce petit plus, ce je ne sais quoi qui fait qu’on est raide accro d’une série ou d’un livre.  C’est du bon, même du très bon, mais pas d’étincelle pour moi. Est-ce que malgré le concept génial, les excellents scénarios, le visuel sans défaut, ça ne sentirait pas un peu le réchauffé ?  Réchauffé dans le sens où en dépit de tout il n’y a plus la conviction et la passion qu’il y avait dans un Buffy et qui nous faisait suivre l’histoire comme si notre vie en dépendait…   

Série à regarder quoi qu'il en soit. Vous ne perdrez pas votre temps, vous vous changerez les idées et vous vous amuserez bien.