Anita Blake 11.Péchés Céruléens-roman/saga-présentation et critique
Je ne l’ai pas fini. Mais en même temps je n’ai lu aucun des tomes précédents. J’avais regardé pas mal de blogs et de sites de fans sur cette série de livres, mettant en scène Anita Blake, tueuse de vampires à ses heures perdues et « releveuse » de morts professionnelle. En plus, les couvertures sont tout simplement canon. J’ai vu celle de Péchés Céruléens dans ma librairie, j’ai aussitôt craqué.
A priori, il y avait tous les ingrédients pour que j’accroche : de l’urban fantasy pour adulte, une intrigue de polar, de l’humour, du sexe… et bien, non. Pour commencer, un peu fatiguant sur les bords pour se rappeler qui est qui dans ce marasme de personnages difficilement identifiables quand on n’a pas lu les tomes précédents (je rappelle qu’il est possible d’éviter cet écueil, la saga des Harry Potter et différentes séries TV l’ont prouvé entre temps). Et puis… les vampires masculins qui se baladent en cuissardes et chemise à frou-frou à notre époque ? C’est censé être sexy ? Je ne parle pas des vieux prénoms français à coucher dehors ( "Jean-Claude " - sérieusement, ça ne vous fait pas penser à votre vieil oncle à bedaine ?), ni du manque cruel d’émotion, ni des dialogues interminables, bien complexes et qui tournent autour du pot sans rien révéler de transcendant, ni des scènes de sexe dénué de toute sensualité et de tension érotique ( autant allez faire ses courses au supermarché du coin, vous vibrerez davantage devant le rayon des steaks).
Bref, une grosse déception…